« Quand ceci est, cela est. Quand cela n’est pas, cela n’est pas ».
Le Bouddha a dit : « Quand ceci est, cela est. Quand cela n’est pas, cela n’est pas ». C’est le principe de l’origine dépendante dont Je Tsongkhapa a fait l’éloge.
Tous les phénomènes existent en fonction de parties, de causes et de conditions, et de dénominations. Nous étudierons ce dernier aspect au cours de notre troisième année.
Notre esprit, en tant que phénomène fonctionnel, existe donc en fonction de parties et de conditions. Les parties se composent de 6 types d’esprit et de 51 facteurs mentaux, que nous examinerons plus tard dans le cours. Les conditions de l’esprit sont multiples : objets, moments antérieurs de l’esprit et karma.
Le karma peut être compris ici comme des schémas habituels d’expérience et d’action, qui sont profondément liés.
La méditation consiste donc à créer de nouvelles habitudes fondées sur la réalité des choses plutôt que sur les fantasmes du samsara. Cela signifie qu’à chaque fois que vous pratiquez la pleine conscience, cet aspect de l’esprit se renforce. Vous souvenez-vous du terme « familiarité » dans la définition ? Il en va de même pour l’introspection et tous les autres facteurs mentaux. À un moment donné, vos pouvoirs perceptifs gagneront énormément en force et en détail. Si tel est le cas, vous pourrez constater que les distractions sont précédées d’un mécontentement dans l’esprit, qui pousse l’esprit, par habitude, à vouloir répondre par la distraction ou la torpeur, ce qui, à son tour, provoque le rétrécissement de l’esprit. Ainsi, avant même de perdre l’objet, vous pourrez remarquer ce processus dans la façon dont l’esprit se sent, la qualité décroissante de votre perception et une certaine tension qui commence à s’accumuler vers la distraction. Lorsque votre esprit est aussi vif, et attention, cela prend beaucoup de temps pour s’entraîner, vous pouvez simplement corriger en rendant l’esprit un peu plus vif, en ajoutant un peu de curiosité, en vous détendant un peu plus profondément, ou en vous rappelant à quel point cette tranquillité est plus joyeuse que les pensées distrayantes, sans pour autant perdre l’objet.